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La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé le 5 novembre 2021 qu’elle rejoignait l’initiative Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes en tant que partenaire mondial. Cette initiative appelle à la protection et à la revitalisation des écosystèmes partout dans le monde, dans l’intérêt des populations et de la nature.

La BEI renforcera également sa coopération avec le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) en prolongeant le protocole d’accord en vigueur jusqu’à la fin de 2024. Cette coopération sera axée sur les changements climatiques, la conservation, la protection, la mise en valeur et le soutien de la nature et des ressources naturelles, notamment de la diversité biologique à l’échelle mondiale, ainsi que sur la finance durable, dans le cadre de l’Initiative de collaboration du PNUE avec le secteur financier.

En raison de l’activité humaine, près d’un million d’espèces sont menacées d’extinction et 75 % de la surface terrestre sont considérablement altérés, entraînant de graves répercussions sur les moyens de subsistance, l’économie, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier[1].

Lors de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP 26) à Glasgow, Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE, et Werner Hoyer, président de la BEI, ont signé le protocole d’accord et annoncé que la BEI était un nouveau partenaire de l’initiative « Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes ».

La BEI soutient des projets qui protègent et préservent la biodiversité et les écosystèmes, conformément à la Stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030. Elle sélectionne tous les projets qu’elle appuie en fonction de leurs retombées potentielles sur la biodiversité et les écosystèmes ainsi que de leur capacité à respecter les exigences en matière de biodiversité énoncées dans les normes environnementales et sociales de la BEI.

La BEI s’attache à renforcer son soutien à l’environnement ainsi qu’à la protection et à la restauration de la nature en particulier. À titre d’exemple, elle a investi dans le Land Degradation Neutrality Fund (Fonds pour la neutralité en matière de dégradation des terres), une initiative fondamentale axée sur les projets favorisant l’utilisation durable des sols et ayant pour promoteur le Mécanisme mondial de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.

La BEI promeut également la protection et la restauration des écosystèmes marins et d’eau douce par l’intermédiaire de l’initiative Clean Oceans qui recense les projets visant à réduire la pollution des océans et à lutter contre la présence de déchets plastiques dans les cours d’eau, les mers et sur terre.

La BEI fournit des financements et une assistance technique dans 11 pays du Sahel afin d’améliorer la biodiversité dans cette région et de relever les défis climatiques et environnementaux auxquels elle est confrontée. Cet appui amplifie l’impact de l’initiative de la Grande muraille verte au Sahel, un programme phare dans le cadre de la « Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes ».

La Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes vise à mettre un terme à la dégradation des écosystèmes et à les restaurer pour atteindre les objectifs mondiaux à cet égard. Conduite par le PNUE et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, cette initiative contribue actuellement à l’émergence d’un mouvement mondial fort et vaste qui ambitionne d’accélérer cette restauration des écosystèmes et de mettre le monde sur la voie d’un avenir durable.


[1] IPBES (2019) : Rapport de l’évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques, publié par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques.